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La philosophie d’Aristote abandonnée depuis la Renaissance contient une théorie de la valeur fondée sur la décision, la responsabilité et l’altérité humaines.
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L’explication aristotélicienne de la valeur pose l’efficience comme introduction des finalités humaines dans la matérialité physique par la formalité métaphysique.
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La modélisation aristotélicienne de la valeur pose la forme du prix comme effet de crédit en matière monétaire ; le capital garantit la couverture de la fin économique investie dans la valeur.
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La valeur est par Aristote (qui parlait de philia) la métaphysique du langage humain des sujets en quête de réalisation de soi par la relation à l'autre
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Le modèle de quadri-causalité aristotélicien (fin-effet-forme-matière) utilise l’intelligence, l’observation et la volonté humaines pour réduire l’incertitude du futur par la connaissance accumulée dans un marché organisé par une société de droit.
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La causalité de la valeur dans l’effet de la matière formée par les fins humaines est applicable aux processus financiers pour calculer la consommation de capital par unité de crédit transformée.
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Le crédit transforme le prix anticipé en objet réel de valeur à l’échéance du processus financier.
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La spéculation est la possibilité de dissimuler des fins particulières dans des marchés fragmentés dans des systèmes de valeur privatisés non partageables ; la crise actuelle de la spéculation est annulation des critères sociaux et politiques de discernement de la valeur économique future.
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Une impasse systémique est créée par la nécessité d’augmenter les fonds propres financiers dans un contexte de rentabilité réellement réduite par la fragmentation de la valeur des anticipations financières.
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Les titres de dette publique qui étalonnent la rentabilité de la valeur future sans risque sont réellement surévalués par rapport à la solvabilité démontrée des États et autorités publiques.
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Les parités monétaires compatibles avec le remboursement à terme des dettes internationales apparaissent contradictoires avec la stimulation monétaire actuelle des échanges et de la croissance mondiale.
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Les modélisations économiques et financières actuelles de la valeur n’identifient plus de causalité stable de la rentabilité durable, de la création nette de valeur au fil du temps.
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Les prix de la liquidité, du crédit et du risque sur les marchés financiers contiennent une volatilité incompatible avec le capital effectivement disponible pour les couvrir.
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La défiance s’installe et rien n’indique que la croissance réelle de la valeur mondiale puisse durablement repartir sans un renouvellement du paradigme économique et financier en vigueur à l’échelle du monde.
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La quadri-causalité peut structurer la gouvernance, l’organisation et le contrôle interne pour accroître la disponibilité endogène de capital dans tout processus humanisé de création de valeur.
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L’efficacité de la quadri-causalité aristotélicienne dépend de son assimilation dans une culture de la personne, sociale et entrepreneuriale de responsabilité humaine.
Le texte complet du plan de sauvetage.