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20 septembre 2019 5 20 /09 /septembre /2019 15:29

Définitions et fonctionnement

Monnaie et représentations sociales partagées

Logique cambiaire

Instrumentation de l’équité et de la justice

Crédit de propriété et temporalité

Matérialisation monétaire du temps travaillé

Monnaie de crédit assurée en capital

La monnaie qualifiante pour quantifier

Économie politique des monnaies

La monnaie indexée sur le droit des personnes

Conditions d’efficacité de la dématérialisation monétaire

Monnaie et représentations sociales partagées

1. La monnaie est un outil de calcul économique de la subjectivité humaine sociale des personnes physiques.

2. La monnaie est mentalement matérialisée dans une unité de compte permettant la mise en équivalence des objets échangeables par le prix.

3. La monnaie permet la mise en équivalence subjective des objets productibles et échangeables dans l’espace et dans le temps.

4. La mise en équivalence subjective des objets échangeables dans l’espace et dans le temps implique un univers de valeurs commun à un ensemble de personnes physiques formant une société.

5. Le prix est une mesure partageable de la valeur des objets entre des individus membres d’une même socialité.

6. La mise en équivalence des objets par les prix suppose que l’unité de compte monétaire renvoie au même univers identifiable d’une société particularisée et identifiée par sa propre unité monétaire.

7. Une société réunit toutes les personnes physiques adhérant à une même communauté de valeurs formée sur des objets communs appréciables dans une seule et même monnaie.

8. L’échange de deux objets par équivalence monétaire de prix entre deux personnes physiques implique qu’elles appartiennent à la même société instituant l’unité de compte monétaire.

Logique cambiaire

9. L’échange de deux objets par équivalence monétaire entre deux personnes physiques appartenant à des univers de valeurs différents implique trois sociétés distinctes avec leur unité de compte propre.

10. La mise en équivalence monétaire par 3 sociétés fait que l’une des sociétés est intermédiaire : elle réunit des valeurs qui sont communes aux personnes pour les objets qu’elles échangent à partir de sociétés distinctes.

11. Une société d’échange entre deux sociétés distinctes d’objets particuliers réalise l’équivalence de prix, par le prix de chaque objet dans sa monnaie, et par le prix de chaque monnaie dans la monnaie commune de règlement de l’équivalence.

12. La représentation monétaire d’un univers social de valeur par une unité de compte spécifique des prix à l’intérieur de la communauté, implique le dépôt dans un registre commun public de tous les textes de lois et de normes qui solidarisent les personnes physiques dans tous leurs échanges.

13. La monnaie matérialise l’efficience de l’état de droit à l’intérieur d’une société en renvoyant tout prix négocié dans la communauté à un et un seul référentiel commun public de lois et normes universellement applicables.

14. La monnaie est un instrument de scalabilité des états de droit des biens communs en rendant convertibles par des parités de change des référentiels sociaux différents d’objets bénéfiques.

Le crédit, instrumentation de l’équité et de la justice

15. L’évaluation ou le règlement d’un prix en monnaie à l’intérieur d’une société signifie la valeur positive de l’objet du prix par la responsabilité engagée et socialement vérifiable de chaque participant à l’échange en pleine application des lois et normes communes.

16. La spécification sociale des univers de valeurs différents par des unités monétaires distinctes matérialise des communs négociables à l’intérieur et à l’extérieur de chaque société.

17. Une valeur est matérialisable par une idée échangée entre deux personnes en présence de deux témoins dont l’un rend compte de l’objet exprimé et l’autre rend compte du lien de solidarité idéellement créé entre deux personnes physiques en altérité libre et consciente par un contexte social commun.

18. L’association d’une idée à un prix dans la monnaie de la société où elle est échangée, partagée et constatée fonde le crédit qui promet la réalisation possible d’une valeur par un objet reliant deux personnes par une communauté de lois, de normes, de décisions et d’actions.

19. La décision donne une valeur à l’idée par une proposition emprunteuse de prix en monnaie ; l’action transforme le prix passif de l’idée en bien actif pour un acheteur final qui en règlera le prix permettant le remboursement de l’emprunt initial.

20. La décision offre la valeur de l’objet dans le prix ; l’action demande la valeur à terme de l’objet dans le prix.

Activité de la passivité monétaire

21. La monnaie exprime le prix dans le contexte social qui signifie et garantit la valeur positive ajoutée dans le temps actif des personnes engagées par leurs relations de crédit.

22. La vérification de la loi applicable et engagée dans l’échange monétarisé incombe à égalité aux personnes qui échangent sous la supervision d’un juge tiers médiateur dont l’unique fonction est la protection du droit des personnes selon la loi commune.

23. La vérification de l’équité des échanges selon la loi commune est la fonction judiciaire de la société qui doit être organiquement distincte et différentiable de la fonction législative ou normative et de la fonction productive ou exécutive des objets de valeur échangée.

24. La mise en équivalence monétaire des objets dans l’espace et dans le temps implique que la monnaie compte à la condition d’une valeur sociale positive reconnue par au moins une société identifiable par toutes les personnes physiques qui la composent.

25. La négativité du prix de la valeur sociale positive n’est possible que pour la personne qui ne possède pas actuellement l’objet qu’elle promet pour ailleurs ou pour plus tard dans l’espace, ou dans la temporalité.

26. La nature morale de la monnaie implique que la société qui y est représentée interdise l’attribution d’un prix à quelque chose dont l’existence n’est pas publiquement vérifiable dans la loi commune.

Crédit de propriété et temporalité

27. La mise en équivalence monétaire dans le temps signifie que les objets d’échange existent nécessairement dans le temps et que le prix en monnaie conserve la valeur dans le temps jusqu’à l’échéance associée à l’objet.

28. La propriété d’un objet est la faculté de la personne propriétaire de garantir l’existence de la chose contenue conforme à la loi commune à des échéances précisées de temporalité.

29. Les copropriétaires d’un objet dont le prix est monétisable ont des droits et des responsabilités sur l’usage de la chose, sur sa conservation, sur la conformité de son usage à la loi commune.

30. La propriété d’un objet monétisable ne peut pas contenir de droits limitatifs de l’existence et de la dignité des personnes physiques par les sociétés auxquelles elles appartiennent.

31. Le prix variable de la monnaie d’une société dans celle d’une autre société témoigne de l’efficacité économique relative à produire la valeur ajoutée et non de la subordination possible d’une société à des intérêts exogènes.

Matérialisation monétaire du temps travaillé

32. La conservation de la valeur d’échange par le prix en monnaie de l’objet signifie que l’unité monétaire est elle-même un objet temporalisé dont le prix doit être spécifié à toutes les échéances de l’échange.

33. L’association d’un objet à toutes ses échéances de valeur possibles par des prix comptant et à terme s’appelle le crédit.

34. Le crédit est donc un échange de propriété d’un objet entre des échéances d’existence et d’usage distinctes par des propriétaires différents en échange d’une équivalence universelle par la monnaie.

35. L’identification, la production, la livraison et la consommation de la valeur des objets dans le temps en conformité avec la loi commune dans l’intérêt général s’appelle le travail.

36. La variation du prix des objets en monnaie et la variation de la quantité d’unités monétaires en circulation par le crédit exprime l’efficience du travail à répondre à la demande d’usages objectifs par l’offre subjective d’objets.

37. Le travail subjectif des personnes physiques est à l’origine de l’identification anticipée par le crédit du prix des objets à produire et à livrer pour satisfaire les droits et les besoins exprimés par la socialité dans l’état de droit.

38. La mesure monétaire du crédit matérialisé dans le prix anticipé de tout objet à produire et livrer à terme n’est conforme au droit des personnes qu’à la condition du prix stable du capital dans le cycle de production et de consommation de la valeur objective.

Monnaie de crédit assurée en capital

39. La monétisation du crédit implique l’identification sociale du capital matérialisant le prix des normes, de l’organisation, de la responsabilité personnelle et des ressources naturelles qui doivent être conservés pour qu’une production nette positive de valeur soit effectivement mesurable en monnaie.

40. Le capital social qui fonde la mesure réelle positive du crédit est un ensemble d’objets normatifs, organisationnels, délibératifs et actifs que les personnes physiques mettent en commun pour produire et user ensemble ce qu’elles ne peuvent pas produire toutes seules pour un même niveau de bénéfice.

41. Le capital réunissant tous les objets engagés par une même société dans un objectif commun partagé est le périmètre formel de définition et de mesure de la valeur de l’unité monétaire à l’intérieur et à l’extérieur d’une socialité.

42. L’efficience du capital à prouver par le prix monétisé une production nette de valeur au bénéfice de toutes les parties à la plus-value implique la représentation de l’intégrité humaine morale d’un même objet social par des personnes physiques exclusivement dédiées à cette tâche.

43. L’unique mission du président d’un corps social est l’arbitrage et la garantie de l’égalité de droit de chaque partie personnelle quel que soit son intérêt aux objets de valeur mis en commun.

44. La fonction présidentielle est soumise au contrôle continu des sociétaires par l’élection permanente à la majorité relative des votes personnels et par la conditionnalité du pouvoir présidentiel à l’existence d’une prime de crédit positive allouée par les sociétaires en monnaie interne sur chaque objet de pouvoir délégué.

La monnaie qualifiante pour quantifier

45. L’émission nette de monnaie par une banque de dépôt se fait par un crédit en compte de dépôt d’une personne physique ou morale et par un débit en compte de prêt à la personne bénéficiaire d’un crédit sur le prix d’un objet livrable à terme.

46. Les créances et dettes des personnes physiques relativement à un objet social particulier sont mesurés en écritures de crédit créditrices et débitrices en monnaie dont le prix unitaire est une division du capital social.

47. La fonction bancaire en matière monétaire est d’enregistrer l’objet du crédit qui motive tout dépôt et d’en assurer la conformité aux droits des personnes par la disposition d’un capital et d’une liquidité bancaires suffisants pour réparer sans délai tout préjudice avéré sur un transfert de droits.

48. Le capital et la liquidité monétaire d’une banque mobilisables en assurance du prix des dépôts en monnaie sont couverts par la loi et le gouvernement d’une seule société politique interprètes d’une même communauté d’existence et de valeurs.

49. Les créances et dettes des personnes physiques relatives à des objets sociaux particuliers sont garanties par le capital de la société politique qui définit et protège par la loi commune l’intégrité et l’existence des personnes physiques indépendamment de leurs capacités productives effectives.

50. Le prix en monnaie du capital étatique n’est pas mesurable statiquement mais par le solde budgétaire des ressources fiscales sur les dépenses publiques obligatoires par exécution de la loi budgétaire sous la surveillance des juges.

Économie politique des monnaies

51. La variation d’une masse monétaire adossée à la réalisation de l’état de droit entre les personnes physiques est déterminée par le solde budgétaire public et par la variation nette du prix du capital des sociétés coopératives et industrielles.

52. La variation nette du prix du capital en monnaie étatique d’une société coopérative ou industrielle particulière se mesure par l’obligation de stabilité du capital nominal en monnaie interne et par la variation de la parité de la monnaie interne en monnaie étatique.

53. Le prix de conversion des monnaies coopératives ou industrielles en monnaie étatique est déterminé par le financement nécessaire du solde budgétaire étatique par les fonds propres consolidés de toutes les sociétés domiciliées dans la même monnaie étatique.

54. La mise en équivalence en monnaie étatique du solde budgétaire public avec la variation consolidée des capitaux propres sociaux justifie un processus de compensation comptable et monétaire à l’échelle de chaque zone de souveraineté juridique et monétaire.

55. Une compensation comptable et monétaire du capital et du crédit entre une même société politique et toutes les sociétés de production particulière de la valeur ajoutée, requiert un cadastre financier de toutes les données explicatives des droits, devoirs et objets de la responsabilité personnelle.

La monnaie indexée par la responsabilité des personnes

56. Le cadastre financier recense et identifie toute personne physique avec l’ensemble de ses droits d’existence, de propriété et de relation engagée à autrui par des objets licitement reconnaissables dans leur conformité à la loi et à l’intérêt général.

57. La mise en relation cadastrale des personnes physiques par des objets spécifiques autorise la titrisation analytique du capital par les solidarités objectives de travail.

58. La responsabilité personnelle de la valeur ajoutée anticipée dans les créances et les dettes en monnaie a un prix calculable par la prime de crédit de chaque propriétaire d’un objet de crédit.

59. La décomposition cadastrale de la nature du capital investi dans la production et les échanges documente le prix en crédit de chaque responsabilité professionnelle personnelle mobilisée dans un même bien actuellement vendu dans un prix de livraison à terme.

60. L’identification cadastrale de tout objet engagé dans une transaction de valeur contre prix en monnaie établit une différenciation objective vérifiable du prix du capital social particulier engagé dans le prix et du prix du capital étatique d’intérêt commun engagé dans l’assurance, l’existence et l’intégrité des personnes physiques.

61. La fiscalité est dotation par chaque transaction monétaire au capital étatique de dépenses d’investissement collectif dans l’intérêt général d’une communauté politique.

62. La fiscalité est par le cadastre financier spécifiable et recouvrable selon chaque objet en fonction du coût induit sur le capital commun de bien-être social naturel et culturel.

Conditions d’efficacité de la dématérialisation monétaire

63. Le cadastre financier autorise la délibération des prix par la responsabilité personnelle de tous les propriétaires d’un objet par l’idéalité, ou par la réalité, ou par l’effectivité ou par le potentiel de transformation qu’il revêt par son usage individuel ou collectif.

64. Un même objet financièrement identifié peut justifier le prix du capital ou le prix de la valeur ajoutée produite par le travail ou la réalité physiquement livrée à un acheteur ou le prix du service rendu à un propriétaire de l’usage.

65. Le prix complet d’un objet mis au service d’une demande personnelle de valeur ajoutée se décompose en prime fiscale pour doter la dépense étatique communautaire, en prime de capital pour doter la dépense sociétale du producteur, en primes de crédit pour rémunérer les valeurs ajoutées du travail et en prix réglé de tous les intrants consommés.

66. Le prix d’un objet acheté est complet si la valeur ajoutée monétisée est bien répartie entre quatre rôles de personne morale : assurance des personnes, livraison des biens réels au prix contractuel, production physique des biens, identification objective des biens licites demandés et offerts par les personnes.

67. Le cadastre financier détermine la consolidation monétairement équilibrée de tous les dépôts par les crédits dans un même état de droit à la condition d’un recensement exhaustif de toutes les transactions et de tous les paiements.

68. L’équilibre actif-passif de tous les prix à toute échéance en capital étatique, capital social et crédit requiert une compensation centrale par une banque centrale garante de la valeur sociale réelle du solde monétaire de consolidation.

69. Le capital central est la prime d’assurance de la compensation consolidée du prix de l’ensemble des dépôts et capitaux propres par le prix des crédits et actifs comptabilisés dans la monnaie étatique commune.

70. L’insuffisance potentielle du capital central en monnaie étatique ne peut être financée que par la prime de change fiscale des parités de conversion des capitaux sociaux particuliers en capital étatique de la société politique

71. Le capital central est gouverné par des magistrats de la société politique et garanti par le solde de la loi budgétaire votée par le pouvoir législatif.

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Pierre Sarton du Jonchay
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Le Blog de Paul Jorion

 

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