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16 juillet 2019 2 16 /07 /juillet /2019 11:42
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4 juillet 2019 4 04 /07 /juillet /2019 14:04

Résumons : l’économie des communs à portée de main

Capitalisation du travail

Posons le capital comme un objet publiquement nommé de propriété des personnes physiques rassemblées en personnes morales. Disons que la propriété est l’utilité que les propriétaires d’un objet lui attribuent par l’usage individuel et collectif qu’ils en ont. L’usage est déterminé dans les finalités que les propriétaires poursuivent par l’objet. Le capital a un prix parce qu’une société de personnes libres reconnaît l’objet sous-jacent comme un bien ; et parce que la société réserve aux propriétaires du bien, l’usage exclusif de la chose matérielle sous le bien. La condition de cette exclusivité est que l’usage des choses sous le capital serve les biens de la communauté instaurant la propriété.

L’existence utile du capital est donc subordonnée aux lois d’une société politique construite sur la solidarité active de personnes individuellement et collectivement responsables. Si l’usage du capital ne répond pas aux critères légaux du bien commun, la société politique ne peut pas logiquement attribuer un prix positif croissant au capital. La société politique organise la subordination réciproque du bien-être des personnes physiques individuelles au bien produit et partagé dans des communautés sociales par la transformation de leur capital.

Travail des biens communs

La transformation sociale du capital en biens est le travail. Le travail informe les objets du capital pour qu’ils répondent à une demande socialement légitime ; pour qu’ils soient matériellement et concrètement disponibles à l’usage du destinataire final ; pour qu’ils ne soient pas destructeurs de biens collectifs ; et pour que le sujet travailleur soit matériellement garanti dans son existence humaine sociale libre et digne. Le capital croît ou décroît dans le temps selon l’efficacité du travail à servir le bien-être individuel et collectif des personnes.

Le capital est dette de bien-être de ses propriétaires à l’égard de la société politique ; le travail est créance de bien-être des personnes qui travaillent sur la société qui institue la propriété des choses. Alors le travail engendre et justifie le crédit par quoi la collectivité anticipe le prix des biens à produire et à servir aux citoyens sans destruction du capital de départ. Un capital est en effet le prix universel commun d’un bien qu’il ne faut pas amputer pour que la réalisation à terme de l’objet ne soit préjudiciable à personne.

La monnaie indexée par les sociétés politiques

Pour calculer, mesurer et vérifier la capacité du travail à réaliser les biens au prix où il les promet par le crédit, il faut une unité de compte fondée sur un prix qui ne doit pas varier au cours d’un cycle de production. La monnaie qui compte, conserve et règle les dettes en bien positif est donc une subdivision d’un capital social. Le prix objectif d’une unité monétaire est nécessairement variable entre des objets sociaux distincts.

Le bien se réglant à l’échelle de la société politique, le prix des biens réels effectifs ne peut se compter qu’en capital politique : le capital gagé sur le travail des agents publics à produire les biens collectifs qui font exister tout objet de prix positif dans la légalité commune. La monnaie qui rembourse exactement les dettes entre personnes physiques solidaires d’une même loi est donc une subdivision du budget national par quoi la fiscalisation des objets de consommation et de propriété finance les dépenses publiques de garantie sociale des biens.

Humaniser l’économie dans les réseaux sociaux

Les biens, le travail, le capital et le crédit sont convertibles à l’intérieur d’une même société politique si la monnaie qui compte les prix est étalonnée selon la masse des crédits accordés au travail et selon la masse des capitaux sociaux assurant les biens des personnes physiques. Une telle monnaie existe virtuellement dans les réseaux sociaux si les identifiants utilisateurs renvoient univoquement à l'identité de personnes physiques ; si les associations de personnes sont enregistrables sous des objets sociaux ; si chaque objet social est quantifiable dans son unité de compte propre ; et si chaque unité peut substantier le prix des offres et demandes personnelles de tout objet dans le réseau.

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17 janvier 2019 4 17 /01 /janvier /2019 11:51

L'insurrection des Gilets Jaunes révèle une opposition frontale entre les buts de la démocratie et les intérêts de l'économie libérale globalisée. Proposition est faite pour corriger la corruption de la démocratie représentative dans la compétition individualiste libre, d'instaurer le référendum d'initiative citoyenne. Cet instrument de démocratie directe donnerait au minimum aux citoyens un droit de véto sur les lois et les pouvoirs des personnes qui seraient jugées indignes de la démocratie. Le référendum introduit d'autres moyens de décompter les majorités de citoyens que la représentation par des élus. La possible mise sous contrôle de la démocratie représentative par la démocratie directe référendaire impose d'expliciter les postulats qui modélisent la responsabilité du prix, du règlement, du bien et du service donnant lieu à la compensation keynésienne multi-monétaire internationale.

Généraliser la séparation des pouvoirs

D'abord, le principe de séparation des pouvoirs de Montesquieu en législatif, exécutif et judiciaire doit se déployer dans la délibération-mise en œuvre des finalités politiques comme dans l'organisation-production de leurs réalisations économiques matérielles. A la séparation des pouvoirs en politique répond la séparation fonctionnelle des taches dans l'économie d'entreprise : organisation, comptabilité-finance, production-commerce.

La séparation des pouvoirs s'applique concrètement dans le contexte politique comme dans le contexte de la production matérielle par la responsabilité personnelle physique articulée entre individus par la responsabilité personnelle morale. Une même fonction de pouvoir n'est portée que par un seul individu par rapport à un même but ; les fonctions législatives, exécutives et judiciaires sont distinguées pour un même but par des personnes morales distinctes représentées par des personnes physiques distinctes. D'où l'on voit que le contrôle direct des réalités par les personnes physiques est inéquitable sans la représentation des personnes physiques par des personnes morales elles-mêmes différentiées et complémentaires par la séparation fonctionnelle entre les personnes.

Le crédit fondé sur la responsabilité personnelle

La séparation des pouvoirs dans la délibération comme dans la mise en œuvre, dans la réalité individuelle comme dans la réalité collective, n'est effective et efficiente que par une comptabilité du crédit qui intègre le qualitatif par le quantitatif et le quantitatif par le qualitatif. Autrement dit, la monnaie par quoi se calcule les prix doit renvoyer à des réalités physiques visibles donc vérifiables par un contexte social d'intelligibilité partagée des droits qui protègent les acteurs et transacteurs de la chose et du prix. L'unité monétaire est un bulletin de vote politique avant d'être un moyen de règlement économique. L'unité monétaire fonde le crédit entre les personnes physiques par quoi le prix devient calculable d'un bien identifié dans le droit commun des personnes à une même société politique.

L'emprise des mafias et des oligarchies cachées sur l'économie libérale en démocratie représentative est rendue insurmontable par l'impossibilité de relier concrètement le prix des choses à la responsabilité solidaire des personnes physiques réellement engagées dans la livraison à terme de la chose promise par des paroles politiques. Si chaque personne morale est matérialisable-palpable par son unité monétaire propre, si chaque pouvoir à l'intérieur d'une personne morale est représenté par une personne physique, et si chaque représentant d'un pouvoir ne peut agir que par la monnaie de ce pouvoir garantie par une personne morale tierce spécifique, alors la séparation des pouvoirs qui protège tous les droits de la personne, devient lisible et vérifiable par le règlement monétaire même.

La réalité représentée dans la délibération

La démocratie représentative institue le pouvoir direct équitable de toute personne physique sur ce qui lui appartient de droit à la condition de la multiplicité des unités monétaires selon la nature et l'espèce des droits par des sociétés intermédiaires spécialisées. Dans la société politique d'intérêt général, la valeur de l'unité monétaire est celle d'une voix référendaire unique par citoyen et par question posée. Dans la société économique d'intérêt particulier, la valeur de l'unité monétaire réglant la livraison effective d'un bien ou d'un service est la somme de toutes les primes de change du prix comptant et à terme de l'objet dans chacune des personnes morales assurant la réalité judiciaire du bien pour toute personne.

La démocratie représentative devient directe et non détournable en ploutocratie à la condition d'un marché des biens et services qui soit en même temps un marché du travail, un marché des capitaux et un marché des droits délibérables de la personne. En plus de la représentation de chaque personne morale nécessaire à la séparation des pouvoirs, par une monnaie et une personne physique incarnant le capital de la personne morale, il faut des sociétés politiques assurant en dernier ressort les droits de la personne physique ou morale par la gestion de sa parité monétaire en toute autre monnaie représentative de droits humains spécifiques.

Les droits matérialisables en monnaie

Une société politique agit comme état de droit à la condition de la convertibilité de sa parité de change spécifique en toute autre monnaie. Cela implique un marché des changes central public par état où la prime de change de la monnaie nationale est le prix de la garantie économique et juridique de toutes les personnes résidant dans son ressort. Autrement dit, la prime de crédit des représentants politiques d'une société et la fiscalité qui finance leurs actions sociales, devient une composante obligée de tout règlement monétaire juridiquement libératoire.

La démocratie représentative à pouvoir direct des personnes sur les choses revient à rétablir l'économie juridique et financière du bas moyen âge européen structurée par les villes franches de marché. Toutes les fonctions de souveraineté sont réunies en un même lieu marchand régies par une même république de façon à rendre accessible et vérifiable au calcul personnel toutes les composantes de la chose et du prix sous une même juridiction. La réalisation actuelle d'une telle économie de la responsabilité capitalisable en monnaie est une chambre de compensation keynésienne universelle inter-étatique numérique.

Monnaie numérique maintenant

La chambre de compensation universelle numérique consiste à monétiser les unités d’œuvre de la comptabilité analytique et budgétaire actuellement en vigueur par les systèmes d'information en réseaux. Mais la monétisation des unités d’œuvre est totalement intégrée dans un cadastre financier qui établit la multi-propriété personnelle de chaque donnée déterminant le prix de convertibilité des unités d’œuvre entre elles. Autrement dit la titrisation des actifs économiques en combinaison d'unités d’œuvre justifiant les prix de règlement en monnaie est intégralement garantie par le travail des personnes physiques assurées par du capital législatif, du capital exécutif et du capital judiciaire déposés dans des personnes morales distinctes à l'intérieur d'un même État de biens communs.

Notons que toute cette théorie est modélisable par les technologies informatiques réticulaires d'aujourd'hui. Notons ensuite que toute la pratique interprétative de ce modèle monétaire keynésien est conceptualisable dans la quadri-causalité aristotélicienne.

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13 janvier 2019 7 13 /01 /janvier /2019 18:49
La justice à la racine du prix économique

L’impôt est le prix réel de la gratuité et donc la condition de distribution d’un revenu universel réel d’existence garantie à tous. La gratuité n’est pas l’absence de prix mais l’inconditionnalité économique de l’existence humaine individuelle pour tous les membres d’une société. La gratuité est évidemment un vœu pieux donc une aberration économique s’il n’est aucun moyen logique de répartir la consommation des biens vitaux essentiels dans la limite de ce qui est effectivement produit et disponible par la responsabilité des travailleurs. Le revenu universel est évidemment une aubaine pour les prédateurs capitalistes si la contrepartie réelle du revenu distribué n’est pas gérée et garantie par des officiers publics protégés de la corruption de l'égoïsme des intérêts privés particuliers.

Le problème du financement de la gratuité réelle par le revenu universel est donc une question de cloisonnement des financements sociaux alloués à l’existence des personnes physiques et morales par rapport aux financements individualistes des intérêts privés. En termes comptables, il faut rendre impossible la capture par les propriétaires du capital privé de la part de la valeur ajoutée effectivement produite pour satisfaire les besoins vitaux des personnes. Cela signifie que les impôts, taxes et prélèvements sociaux ne doivent pas être calculés et prélevés sous le contrôle direct des propriétaires privés du capital ; donc que le prix des biens et actifs doivent être déposés dans un marché public régulé par du capital public non miscible au capital privé.

La plus-value subordonnée à la valeur ajoutée

Le seul moyen matériel logique de distinguer et séparer le capital public représentant l’intérêt général du capital privé représentant l’intérêt particulier des individus est la monnaie exclusivement indexée sur et par les sociétés politiques. Une société politique est un regroupement de personnes physiques mettant des intérêts en commun sous une même politique collective. L’État est une société politique d’intérêt général dont l’objet est l’existence-même des personnes physiques qui le composent. L’entreprise est une société politique d’intérêt particulier dont l’objet est la production de certains biens au bénéfice matériel de ses parties prenantes.

La séparation économique et juridique entre l’intérêt général et l’intérêt particulier non général ne peut être réalisée que par des unités monétaires distinctes entre des sociétés politiques différentes. Il en découle alors que le prix d’intérêt général d’un bien particulier devient différentiable des prix d’intérêt privé de ce même bien. Alors il devient possible d’interdire concrètement la capture d’un intérêt général par du capital privé représentatif d’un intérêt matériel particulier. A contrario, il apparaît évident que le capitalisme libéral facilite la capture de l’intérêt général dans l’intérêt privé par la dénationalisation des monnaies qui interdit le contrôle public de la légalité des prix ; et par la titrisation anonyme privée des biens qui soustrait le calcul des prix donc le partage de la valeur ajoutée à l’arbitrage fiscal de l’intérêt général.

Assurer l'universalité du revenu par la monnaie

Pour que la gratuité de l’existence soit effectivement financée par un revenu universel d’intérêt général, il faut donc rétablir la subordination des marchés aux États et la subordination des entreprises aux marchés réellement régulés par l’intérêt général. Chaque État et chaque entreprise doit avoir son unité monétaire propre : la fonction du marché est alors de recevoir le dépôt public légal de la propriété des biens échangeables et de répartir la valeur ajoutée par le prix publiquement négocié des biens. Le règlement du prix ne se fait plus par une seule monnaie mais par toutes les monnaies des intérêts généraux et particuliers des personnes physiques impliquées dans la production, la consommation et l’équité en prix du bien.

La différenciation des intérêts par la distinction des unités monétaire implique que le marché des biens soit aussi le marché des changes. Une monnaie est un bien en tant qu’unité de pouvoir d’achat universel de la valeur ajoutée actualisée. Toute unité monétaire doit pouvoir s’acheter ou se vendre dans son prix publiquement négociable dans une autre monnaie. La conversion d’une monnaie dans une autre se règle alors par deux unités de compte distincte qui sont la parité nominale et la prime de change. La parité nominale règle l’équilibre des intérêts privés entre acheteur et vendeur ; la prime de change règle le prix de l’intérêt général à la société politique qui solidarise les intérêts particuliers dans une existence commune. La prime de change est donc la fiscalité qui finance le revenu universel d’existence gratuite dans la société politique qui garantit la réalité et l’universalité d’une même valeur ajoutée.

Le vrai capital comme prix de la réalité légale juste

La régulation de la monnaie et des prix par le droit réel des personnes physiques à exister met un point d’arrêt à l’escroquerie libérale de la libre circulation du soit-disant capital. La détention anonyme déterritorialisée des titres de propriété et leur représentation monétaire détachée de la garantie économique des sociétés politiques effectivement constituées, fait que le capital réel est remplacé par un simulacre financier. La libre circulation financière du capital à l’échelle du monde a pour contrepartie l’écrasement des salaires au profit de la rentabilité spéculative du capital, l’asphyxie de la dépense publique par l’évasion fiscale, la corruption des responsables publics par des intérêts invisibles et la prédation des ressources naturelles aux dépens de l’intérêt général des humains.

L’économie de la gratuité de l’existence humaine n’a pas d’autre réalisation possible que dans la refondation de la monnaie. La matérialisation de la valeur ajoutée dans le prix de marché régi par le droit réel des personnes signifie que le prix de l’existence universelle de chacun est systématiquement inclus dans tout règlement monétaire. Le pouvoir d’émettre, de prêter et de conserver la monnaie ne peut pas être confié à des intérêts particuliers garantis par du capital privé. La gestion des signes monétaires est la prérogative du pouvoir judiciaire séparé dans ses trois pouvoirs législatif, exécutif et judiciaire qui fondent l’intérêt général effectif.

Une société politique est judiciairement efficace si tous ses membres sont physiquement identifiables dans leurs ventes et leurs achats de valeur ajoutée. La fonction réelle du marché est de garantir par des unités monétaires politiquement différentiables la responsabilité de chaque propriétaire de capital à garantir l’existence gratuite de toute personne humaine.

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6 décembre 2018 4 06 /12 /décembre /2018 10:11

La monarchie française du "coup d'état permanent" inverse en décembre 2018 la direction qu'elle avait prise en 1983 avec le "tournant de la rigueur" et la mise en construction de l'euro. Emmanuel Macron est de fait en sécession de l'oligarchie qui l'a désigné. Bercy va faire la guerre à Macron sous son masque bancaire et bruxellois ; les recettes fiscales vont s'effondrer grâce au verrou fiscal de Bercy et aux cabinets fiscaux internationaux qui vont accélérer l'évasion fiscale dans les paradis off shore installés au cœur de la zone euro.

C'est en décembre 2018 que l'administrateur gérant de la "start up nation" devient dans sa chair et par son corps physique Président de la République Française. Le roi est nu devant son peuple et devant l'oligarchie qui l'a désigné. La guerre froide de l'oligarchie contre le peuple va se livrer maintenant sur le terrain du système monétaire et le Président Macron en sera l'arbitre. Maintenant que l'option ordo-libérale est enterrée, l'alternative est simple : mise en place d'un régime de contrôle fiscal démocratique libéral de la circulation du capital ou mise en faillite rapide de L’État français suivi d'une mise sous tutelle de la BCE-Inspection Générale des Finances comme la Grèce, l'Espagne, le Portugal, l'Irlande, l'Italie...

Une politique écologique est une fiscalisation du capital

Le redressement financier des États ne peut plus se faire par la seule fiscalité sur la consommation. Il ne reste plus que la fiscalité du capital ce qui veut dire pour la zone euro l'adoption d'un ISF européen. Ce qui veut dire la mise en place d'un cadastre financier européen adossé à la politique monétaire de la BCE. Ce qui veut dire la mise en place d'un État fiscal confédéral de l'euro pour voter démocratiquement et appliquer légalement une fiscalité du capital aux frontières et entre les États de la zone euro.

Les États nationaux souverains deviennent alors le lieu de la délibération et de la mise en œuvre des politiques de transition énergétique à proximité des peuples, cultures et milieux naturels spécifiques et différents de l'Union Européenne.

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Pierre Sarton du Jonchay
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Le Blog de Paul Jorion

 

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