Définitions et fonctionnement
Monnaie et représentations sociales partagées
Logique cambiaire
Instrumentation de l’équité et de la justice
Crédit de propriété et temporalité
Matérialisation monétaire du temps travaillé
Monnaie de crédit assurée en capital
La monnaie qualifiante pour quantifier
Économie politique des monnaies
La monnaie indexée sur le droit des personnes
Conditions d’efficacité de la dématérialisation monétaire
Monnaie et représentations sociales partagées
1. La monnaie est un outil de calcul économique de la subjectivité humaine sociale des personnes physiques.
2. La monnaie est mentalement matérialisée dans une unité de compte permettant la mise en équivalence des objets échangeables par le prix.
3. La monnaie permet la mise en équivalence subjective des objets productibles et échangeables dans l’espace et dans le temps.
4. La mise en équivalence subjective des objets échangeables dans l’espace et dans le temps implique un univers de valeurs commun à un ensemble de personnes physiques formant une société.
5. Le prix est une mesure partageable de la valeur des objets entre des individus membres d’une même socialité.
6. La mise en équivalence des objets par les prix suppose que l’unité de compte monétaire renvoie au même univers identifiable d’une société particularisée et identifiée par sa propre unité monétaire.
7. Une société réunit toutes les personnes physiques adhérant à une même communauté de valeurs formée sur des objets communs appréciables dans une seule et même monnaie.
8. L’échange de deux objets par équivalence monétaire de prix entre deux personnes physiques implique qu’elles appartiennent à la même société instituant l’unité de compte monétaire.
9. L’échange de deux objets par équivalence monétaire entre deux personnes physiques appartenant à des univers de valeurs différents implique trois sociétés distinctes avec leur unité de compte propre.
10. La mise en équivalence monétaire par 3 sociétés fait que l’une des sociétés est intermédiaire : elle réunit des valeurs qui sont communes aux personnes pour les objets qu’elles échangent à partir de sociétés distinctes.
11. Une société d’échange entre deux sociétés distinctes d’objets particuliers réalise l’équivalence de prix, par le prix de chaque objet dans sa monnaie, et par le prix de chaque monnaie dans la monnaie commune de règlement de l’équivalence.
12. La représentation monétaire d’un univers social de valeur par une unité de compte spécifique des prix à l’intérieur de la communauté, implique le dépôt dans un registre commun public de tous les textes de lois et de normes qui solidarisent les personnes physiques dans tous leurs échanges.
13. La monnaie matérialise l’efficience de l’état de droit à l’intérieur d’une société en renvoyant tout prix négocié dans la communauté à un et un seul référentiel commun public de lois et normes universellement applicables.
14. La monnaie est un instrument de scalabilité des états de droit des biens communs en rendant convertibles par des parités de change des référentiels sociaux différents d’objets bénéfiques.
Le crédit, instrumentation de l’équité et de la justice
15. L’évaluation ou le règlement d’un prix en monnaie à l’intérieur d’une société signifie la valeur positive de l’objet du prix par la responsabilité engagée et socialement vérifiable de chaque participant à l’échange en pleine application des lois et normes communes.
16. La spécification sociale des univers de valeurs différents par des unités monétaires distinctes matérialise des communs négociables à l’intérieur et à l’extérieur de chaque société.
17. Une valeur est matérialisable par une idée échangée entre deux personnes en présence de deux témoins dont l’un rend compte de l’objet exprimé et l’autre rend compte du lien de solidarité idéellement créé entre deux personnes physiques en altérité libre et consciente par un contexte social commun.
18. L’association d’une idée à un prix dans la monnaie de la société où elle est échangée, partagée et constatée fonde le crédit qui promet la réalisation possible d’une valeur par un objet reliant deux personnes par une communauté de lois, de normes, de décisions et d’actions.
19. La décision donne une valeur à l’idée par une proposition emprunteuse de prix en monnaie ; l’action transforme le prix passif de l’idée en bien actif pour un acheteur final qui en règlera le prix permettant le remboursement de l’emprunt initial.
20. La décision offre la valeur de l’objet dans le prix ; l’action demande la valeur à terme de l’objet dans le prix.
Activité de la passivité monétaire
21. La monnaie exprime le prix dans le contexte social qui signifie et garantit la valeur positive ajoutée dans le temps actif des personnes engagées par leurs relations de crédit.
22. La vérification de la loi applicable et engagée dans l’échange monétarisé incombe à égalité aux personnes qui échangent sous la supervision d’un juge tiers médiateur dont l’unique fonction est la protection du droit des personnes selon la loi commune.
23. La vérification de l’équité des échanges selon la loi commune est la fonction judiciaire de la société qui doit être organiquement distincte et différentiable de la fonction législative ou normative et de la fonction productive ou exécutive des objets de valeur échangée.
24. La mise en équivalence monétaire des objets dans l’espace et dans le temps implique que la monnaie compte à la condition d’une valeur sociale positive reconnue par au moins une société identifiable par toutes les personnes physiques qui la composent.
25. La négativité du prix de la valeur sociale positive n’est possible que pour la personne qui ne possède pas actuellement l’objet qu’elle promet pour ailleurs ou pour plus tard dans l’espace, ou dans la temporalité.
26. La nature morale de la monnaie implique que la société qui y est représentée interdise l’attribution d’un prix à quelque chose dont l’existence n’est pas publiquement vérifiable dans la loi commune.
Crédit de propriété et temporalité
27. La mise en équivalence monétaire dans le temps signifie que les objets d’échange existent nécessairement dans le temps et que le prix en monnaie conserve la valeur dans le temps jusqu’à l’échéance associée à l’objet.
28. La propriété d’un objet est la faculté de la personne propriétaire de garantir l’existence de la chose contenue conforme à la loi commune à des échéances précisées de temporalité.
29. Les copropriétaires d’un objet dont le prix est monétisable ont des droits et des responsabilités sur l’usage de la chose, sur sa conservation, sur la conformité de son usage à la loi commune.
30. La propriété d’un objet monétisable ne peut pas contenir de droits limitatifs de l’existence et de la dignité des personnes physiques par les sociétés auxquelles elles appartiennent.
31. Le prix variable de la monnaie d’une société dans celle d’une autre société témoigne de l’efficacité économique relative à produire la valeur ajoutée et non de la subordination possible d’une société à des intérêts exogènes.
Matérialisation monétaire du temps travaillé
32. La conservation de la valeur d’échange par le prix en monnaie de l’objet signifie que l’unité monétaire est elle-même un objet temporalisé dont le prix doit être spécifié à toutes les échéances de l’échange.
33. L’association d’un objet à toutes ses échéances de valeur possibles par des prix comptant et à terme s’appelle le crédit.
34. Le crédit est donc un échange de propriété d’un objet entre des échéances d’existence et d’usage distinctes par des propriétaires différents en échange d’une équivalence universelle par la monnaie.
35. L’identification, la production, la livraison et la consommation de la valeur des objets dans le temps en conformité avec la loi commune dans l’intérêt général s’appelle le travail.
36. La variation du prix des objets en monnaie et la variation de la quantité d’unités monétaires en circulation par le crédit exprime l’efficience du travail à répondre à la demande d’usages objectifs par l’offre subjective d’objets.
37. Le travail subjectif des personnes physiques est à l’origine de l’identification anticipée par le crédit du prix des objets à produire et à livrer pour satisfaire les droits et les besoins exprimés par la socialité dans l’état de droit.
38. La mesure monétaire du crédit matérialisé dans le prix anticipé de tout objet à produire et livrer à terme n’est conforme au droit des personnes qu’à la condition du prix stable du capital dans le cycle de production et de consommation de la valeur objective.
Monnaie de crédit assurée en capital
39. La monétisation du crédit implique l’identification sociale du capital matérialisant le prix des normes, de l’organisation, de la responsabilité personnelle et des ressources naturelles qui doivent être conservés pour qu’une production nette positive de valeur soit effectivement mesurable en monnaie.
40. Le capital social qui fonde la mesure réelle positive du crédit est un ensemble d’objets normatifs, organisationnels, délibératifs et actifs que les personnes physiques mettent en commun pour produire et user ensemble ce qu’elles ne peuvent pas produire toutes seules pour un même niveau de bénéfice.
41. Le capital réunissant tous les objets engagés par une même société dans un objectif commun partagé est le périmètre formel de définition et de mesure de la valeur de l’unité monétaire à l’intérieur et à l’extérieur d’une socialité.
42. L’efficience du capital à prouver par le prix monétisé une production nette de valeur au bénéfice de toutes les parties à la plus-value implique la représentation de l’intégrité humaine morale d’un même objet social par des personnes physiques exclusivement dédiées à cette tâche.
43. L’unique mission du président d’un corps social est l’arbitrage et la garantie de l’égalité de droit de chaque partie personnelle quel que soit son intérêt aux objets de valeur mis en commun.
44. La fonction présidentielle est soumise au contrôle continu des sociétaires par l’élection permanente à la majorité relative des votes personnels et par la conditionnalité du pouvoir présidentiel à l’existence d’une prime de crédit positive allouée par les sociétaires en monnaie interne sur chaque objet de pouvoir délégué.
La monnaie qualifiante pour quantifier
45. L’émission nette de monnaie par une banque de dépôt se fait par un crédit en compte de dépôt d’une personne physique ou morale et par un débit en compte de prêt à la personne bénéficiaire d’un crédit sur le prix d’un objet livrable à terme.
46. Les créances et dettes des personnes physiques relativement à un objet social particulier sont mesurés en écritures de crédit créditrices et débitrices en monnaie dont le prix unitaire est une division du capital social.
47. La fonction bancaire en matière monétaire est d’enregistrer l’objet du crédit qui motive tout dépôt et d’en assurer la conformité aux droits des personnes par la disposition d’un capital et d’une liquidité bancaires suffisants pour réparer sans délai tout préjudice avéré sur un transfert de droits.
48. Le capital et la liquidité monétaire d’une banque mobilisables en assurance du prix des dépôts en monnaie sont couverts par la loi et le gouvernement d’une seule société politique interprètes d’une même communauté d’existence et de valeurs.
49. Les créances et dettes des personnes physiques relatives à des objets sociaux particuliers sont garanties par le capital de la société politique qui définit et protège par la loi commune l’intégrité et l’existence des personnes physiques indépendamment de leurs capacités productives effectives.
50. Le prix en monnaie du capital étatique n’est pas mesurable statiquement mais par le solde budgétaire des ressources fiscales sur les dépenses publiques obligatoires par exécution de la loi budgétaire sous la surveillance des juges.
Économie politique des monnaies
51. La variation d’une masse monétaire adossée à la réalisation de l’état de droit entre les personnes physiques est déterminée par le solde budgétaire public et par la variation nette du prix du capital des sociétés coopératives et industrielles.
52. La variation nette du prix du capital en monnaie étatique d’une société coopérative ou industrielle particulière se mesure par l’obligation de stabilité du capital nominal en monnaie interne et par la variation de la parité de la monnaie interne en monnaie étatique.
53. Le prix de conversion des monnaies coopératives ou industrielles en monnaie étatique est déterminé par le financement nécessaire du solde budgétaire étatique par les fonds propres consolidés de toutes les sociétés domiciliées dans la même monnaie étatique.
54. La mise en équivalence en monnaie étatique du solde budgétaire public avec la variation consolidée des capitaux propres sociaux justifie un processus de compensation comptable et monétaire à l’échelle de chaque zone de souveraineté juridique et monétaire.
55. Une compensation comptable et monétaire du capital et du crédit entre une même société politique et toutes les sociétés de production particulière de la valeur ajoutée, requiert un cadastre financier de toutes les données explicatives des droits, devoirs et objets de la responsabilité personnelle.
La monnaie indexée par la responsabilité des personnes
56. Le cadastre financier recense et identifie toute personne physique avec l’ensemble de ses droits d’existence, de propriété et de relation engagée à autrui par des objets licitement reconnaissables dans leur conformité à la loi et à l’intérêt général.
57. La mise en relation cadastrale des personnes physiques par des objets spécifiques autorise la titrisation analytique du capital par les solidarités objectives de travail.
58. La responsabilité personnelle de la valeur ajoutée anticipée dans les créances et les dettes en monnaie a un prix calculable par la prime de crédit de chaque propriétaire d’un objet de crédit.
59. La décomposition cadastrale de la nature du capital investi dans la production et les échanges documente le prix en crédit de chaque responsabilité professionnelle personnelle mobilisée dans un même bien actuellement vendu dans un prix de livraison à terme.
60. L’identification cadastrale de tout objet engagé dans une transaction de valeur contre prix en monnaie établit une différenciation objective vérifiable du prix du capital social particulier engagé dans le prix et du prix du capital étatique d’intérêt commun engagé dans l’assurance, l’existence et l’intégrité des personnes physiques.
61. La fiscalité est dotation par chaque transaction monétaire au capital étatique de dépenses d’investissement collectif dans l’intérêt général d’une communauté politique.
62. La fiscalité est par le cadastre financier spécifiable et recouvrable selon chaque objet en fonction du coût induit sur le capital commun de bien-être social naturel et culturel.
Conditions d’efficacité de la dématérialisation monétaire
63. Le cadastre financier autorise la délibération des prix par la responsabilité personnelle de tous les propriétaires d’un objet par l’idéalité, ou par la réalité, ou par l’effectivité ou par le potentiel de transformation qu’il revêt par son usage individuel ou collectif.
64. Un même objet financièrement identifié peut justifier le prix du capital ou le prix de la valeur ajoutée produite par le travail ou la réalité physiquement livrée à un acheteur ou le prix du service rendu à un propriétaire de l’usage.
65. Le prix complet d’un objet mis au service d’une demande personnelle de valeur ajoutée se décompose en prime fiscale pour doter la dépense étatique communautaire, en prime de capital pour doter la dépense sociétale du producteur, en primes de crédit pour rémunérer les valeurs ajoutées du travail et en prix réglé de tous les intrants consommés.
66. Le prix d’un objet acheté est complet si la valeur ajoutée monétisée est bien répartie entre quatre rôles de personne morale : assurance des personnes, livraison des biens réels au prix contractuel, production physique des biens, identification objective des biens licites demandés et offerts par les personnes.
67. Le cadastre financier détermine la consolidation monétairement équilibrée de tous les dépôts par les crédits dans un même état de droit à la condition d’un recensement exhaustif de toutes les transactions et de tous les paiements.
68. L’équilibre actif-passif de tous les prix à toute échéance en capital étatique, capital social et crédit requiert une compensation centrale par une banque centrale garante de la valeur sociale réelle du solde monétaire de consolidation.
69. Le capital central est la prime d’assurance de la compensation consolidée du prix de l’ensemble des dépôts et capitaux propres par le prix des crédits et actifs comptabilisés dans la monnaie étatique commune.
70. L’insuffisance potentielle du capital central en monnaie étatique ne peut être financée que par la prime de change fiscale des parités de conversion des capitaux sociaux particuliers en capital étatique de la société politique
71. Le capital central est gouverné par des magistrats de la société politique et garanti par le solde de la loi budgétaire votée par le pouvoir législatif.
L'insurrection des Gilets Jaunes révèle une opposition frontale entre les buts de la démocratie et les intérêts de l'économie libérale globalisée. Proposition est faite pour corriger la corruption de la démocratie représentative dans la compétition individualiste libre, d'instaurer le référendum d'initiative citoyenne. Cet instrument de démocratie directe donnerait au minimum aux citoyens un droit de véto sur les lois et les pouvoirs des personnes qui seraient jugées indignes de la démocratie. Le référendum introduit d'autres moyens de décompter les majorités de citoyens que la représentation par des élus. La possible mise sous contrôle de la démocratie représentative par la démocratie directe référendaire impose d'expliciter les postulats qui modélisent la responsabilité du prix, du règlement, du bien et du service donnant lieu à la compensation keynésienne multi-monétaire internationale.
D'abord, le principe de séparation des pouvoirs de Montesquieu en législatif, exécutif et judiciaire doit se déployer dans la délibération-mise en œuvre des finalités politiques comme dans l'organisation-production de leurs réalisations économiques matérielles. A la séparation des pouvoirs en politique répond la séparation fonctionnelle des taches dans l'économie d'entreprise : organisation, comptabilité-finance, production-commerce.
La séparation des pouvoirs s'applique concrètement dans le contexte politique comme dans le contexte de la production matérielle par la responsabilité personnelle physique articulée entre individus par la responsabilité personnelle morale. Une même fonction de pouvoir n'est portée que par un seul individu par rapport à un même but ; les fonctions législatives, exécutives et judiciaires sont distinguées pour un même but par des personnes morales distinctes représentées par des personnes physiques distinctes. D'où l'on voit que le contrôle direct des réalités par les personnes physiques est inéquitable sans la représentation des personnes physiques par des personnes morales elles-mêmes différentiées et complémentaires par la séparation fonctionnelle entre les personnes.
La séparation des pouvoirs dans la délibération comme dans la mise en œuvre, dans la réalité individuelle comme dans la réalité collective, n'est effective et efficiente que par une comptabilité du crédit qui intègre le qualitatif par le quantitatif et le quantitatif par le qualitatif. Autrement dit, la monnaie par quoi se calcule les prix doit renvoyer à des réalités physiques visibles donc vérifiables par un contexte social d'intelligibilité partagée des droits qui protègent les acteurs et transacteurs de la chose et du prix. L'unité monétaire est un bulletin de vote politique avant d'être un moyen de règlement économique. L'unité monétaire fonde le crédit entre les personnes physiques par quoi le prix devient calculable d'un bien identifié dans le droit commun des personnes à une même société politique.
L'emprise des mafias et des oligarchies cachées sur l'économie libérale en démocratie représentative est rendue insurmontable par l'impossibilité de relier concrètement le prix des choses à la responsabilité solidaire des personnes physiques réellement engagées dans la livraison à terme de la chose promise par des paroles politiques. Si chaque personne morale est matérialisable-palpable par son unité monétaire propre, si chaque pouvoir à l'intérieur d'une personne morale est représenté par une personne physique, et si chaque représentant d'un pouvoir ne peut agir que par la monnaie de ce pouvoir garantie par une personne morale tierce spécifique, alors la séparation des pouvoirs qui protège tous les droits de la personne, devient lisible et vérifiable par le règlement monétaire même.
La démocratie représentative institue le pouvoir direct équitable de toute personne physique sur ce qui lui appartient de droit à la condition de la multiplicité des unités monétaires selon la nature et l'espèce des droits par des sociétés intermédiaires spécialisées. Dans la société politique d'intérêt général, la valeur de l'unité monétaire est celle d'une voix référendaire unique par citoyen et par question posée. Dans la société économique d'intérêt particulier, la valeur de l'unité monétaire réglant la livraison effective d'un bien ou d'un service est la somme de toutes les primes de change du prix comptant et à terme de l'objet dans chacune des personnes morales assurant la réalité judiciaire du bien pour toute personne.
La démocratie représentative devient directe et non détournable en ploutocratie à la condition d'un marché des biens et services qui soit en même temps un marché du travail, un marché des capitaux et un marché des droits délibérables de la personne. En plus de la représentation de chaque personne morale nécessaire à la séparation des pouvoirs, par une monnaie et une personne physique incarnant le capital de la personne morale, il faut des sociétés politiques assurant en dernier ressort les droits de la personne physique ou morale par la gestion de sa parité monétaire en toute autre monnaie représentative de droits humains spécifiques.
Une société politique agit comme état de droit à la condition de la convertibilité de sa parité de change spécifique en toute autre monnaie. Cela implique un marché des changes central public par état où la prime de change de la monnaie nationale est le prix de la garantie économique et juridique de toutes les personnes résidant dans son ressort. Autrement dit, la prime de crédit des représentants politiques d'une société et la fiscalité qui finance leurs actions sociales, devient une composante obligée de tout règlement monétaire juridiquement libératoire.
La démocratie représentative à pouvoir direct des personnes sur les choses revient à rétablir l'économie juridique et financière du bas moyen âge européen structurée par les villes franches de marché. Toutes les fonctions de souveraineté sont réunies en un même lieu marchand régies par une même république de façon à rendre accessible et vérifiable au calcul personnel toutes les composantes de la chose et du prix sous une même juridiction. La réalisation actuelle d'une telle économie de la responsabilité capitalisable en monnaie est une chambre de compensation keynésienne universelle inter-étatique numérique.
La chambre de compensation universelle numérique consiste à monétiser les unités d’œuvre de la comptabilité analytique et budgétaire actuellement en vigueur par les systèmes d'information en réseaux. Mais la monétisation des unités d’œuvre est totalement intégrée dans un cadastre financier qui établit la multi-propriété personnelle de chaque donnée déterminant le prix de convertibilité des unités d’œuvre entre elles. Autrement dit la titrisation des actifs économiques en combinaison d'unités d’œuvre justifiant les prix de règlement en monnaie est intégralement garantie par le travail des personnes physiques assurées par du capital législatif, du capital exécutif et du capital judiciaire déposés dans des personnes morales distinctes à l'intérieur d'un même État de biens communs.
Notons que toute cette théorie est modélisable par les technologies informatiques réticulaires d'aujourd'hui. Notons ensuite que toute la pratique interprétative de ce modèle monétaire keynésien est conceptualisable dans la quadri-causalité aristotélicienne.