La numérisation du savoir a fait émergé une finance déconnectée de toute réalité observable. Une nouvelle étape se franchit où la numérisation totale de la monnaie détache l'économie du prix de toute qualification de bien commun. La raison d'être des sociétés politiques disparaît. La contreparite de l'émission monétaire échappe à toute loi publique. La valorisation des objets d'échange devient entiièrement privée. Les États de droit ne peuvent plus être financés. La finance n'est plus possible que dans la mystification.
La numérisation du savoir est utilisée comme dissimulation du sujet de la responsabilité du prix. Les prix sont réputés entièrement déterminés par un système échappant à toute décision humaine. Toute humanité est asservie à l'intelligence subjective d'une finance privée opaque au raisonnement objectif. Cette forme d'intelligibilité du monde exclut toute société de légalité libre de l'échange.
Le sens de la numérisation peut s'inverser en reconstituant le marché qui rende visible les objets et les sujets dans un même espace d'intelligibilité. Il suffit de numériser l’existence de l'État de droit en vérifiant le nom des personnes physiques à l'origine de toute transaction. La monnaie est alors recréée comme relation publique stable quantifiée entre un sujet responsable et un objet quelconque promis par un prix. L'adoption publique de cette réforme déjà empiriquement engagée met immédiatement fin au démantèlement financier de la civilisation humaine.
1 Monétisation de la métaphysique ; 2 Monnaie totalement numérique ; 3 Déshumanisation du prix ; 4 Subversion du droit par la monnaie ; 5 Le chaos numérique ; 6 Les droits de l'homme effacé ; 7 Politique de la finance d’annihilation ; 8 La réalité détruite par le prix ; 9 Le suicide de l'Europe ; 10 Structure marchande de la liberté ; 11 La liberté du nom ; 12 Responsabilité libre du nombre ; 13 Substantification numérique du droit ; 14 Option numérisée de la réalité du prix ; 15 Le travail formellement inaliénable ; 16 Équilibre humain de marché ; 17 Représentation numérique du crédit ; 18 Prix de la nationalité du droit ; 19 Garantie numérique de la plus-value d'humanité ; 20 Couverture numérique de la valeur du réel ; 21 Système de garantie des monnaies ; 22 Responsabilité nominale de la valeur
La mondialisation et l'informatisation de la connaissance humaine ont des conséquences très concrètes sur la monnaie et la finance. La monnaie est une matière métaphysique ; elle peut exister hors de toute visibilité dans la réalité physique. C'est une matière virtuelle ; une représentation de la matière physique des objets de valeur, de droit et de prix entre les hommes. Monnaie, valeur, droit et prix sont les formes que le sujet humain d'intelligence accorde aux objets qu'il choisit d'échanger. Le Droit délimite les fins humaines que la société admet comme facteur de valeur. Le Droit confirme la valeur des objets échangés par des prix matérialisés en monnaie.
Régler un achat en monnaie dans une société civilisée signifie que le vendeur cède un objet concret dont le prix représente une valeur reconnue licite. La licéité signifie la finalité admise par la société donnée par le vendeur à l'objet investi par la finalité de l'acheteur. Il n'est aucune nécessité qu'un paiement en monnaie soit physiquement matérialisé pour qu'il remplisse une finalité en droit. Il suffit qu'il soit inscrit quelque part dans les comptes d'un intermédiaire. Cet intermédiaire est dépositaire du prix limité de toute chose. Le transfert au vendeur de la matérialité de tout prix le rend créancier du dépositaire à la place de l'acheteur.
La mondialisation et l'informatisation du traçage des crédits fait que l'intermédiaire de paiement en monnaie peut être totalement délocalisé par rapport à l'échange de l'objet concret. La téléphonie mobile et les cartes à puce permettent d'anonymiser totalement la relation entre les intermédiaires financiers et les utilisateurs de la monnaie. Un prix de règlement peut désormais être associé à des objets hors de toute question de droit, c'est à dire de jugement sur la finalité humaine de l'échange.
Le téléphone mobile est un porte monnaie électronique associé à un numéro de téléphone. N'importe quelle banque dépositaire de monnaie peut verser de l'argent sur le numéro de téléphone sans connaître l'utilisateur du téléphone. Les paiements se font par messages désignant le numéro de téléphone récepteur du transfert de monnaie. La carte à puce transporte la monnaie électronique d'un numéro de téléphone dans la réalité physique visible. Le lecteur de carte connecté au réseau téléphonique et à l'internet permet des paiements d'achats réels avec les terminaux connectés au système interbancaire officiel.
A la différence des anciennes formes de monnaie électronique, la monnaie téléphonique est totalement numérisée et délocalisée. Les paiements se font entre des comptes bancaires totalement numériques dans des systèmes juridiques qui n'exigent pas l'identification nominative de la détention de monnaie ; c'est à dire l'attribution du crédit bancaire à une personne physiquement reconnue ou à une personne identifiée par son nom d'état civil.
La monnaie totalement numérique accorde des droits d'achat totalement anonymes à des personnes physiquement invisibles donc totalement irresponsables en droit positif. L'émission monétaire devient totalement privée, totalement dématérialisée et parfaitement insaisissable même dans les pays de droit où la puissance publique assume ses responsabilités de police et de justice. L'économie hors la loi peut fonctionner en absolue liberté financière sans laisser aucune trace.
Un même espace économique avec un même système de prix objectif réunit des zombies juridiquement irresponsables avec des citoyens qui respectent la loi et paient leurs impôts. Or la fiscalité prélevée sur les prix est le prix de l'application de la loi et de la justice. La fiscalité finance normalement la définition concrète de la propriété des objets ; elle a pour finalité de protéger l'intégrité des sujets entre eux par rapport aux objets.
La monnaie totalement numérique confond dans une même économie les activités légales fiscalisées et les activités déloyales invisibles et non localisables. La base fiscale des États de droit se réduit aux salaires versés en monnaie publique et à l'économie officielle physiquement dépendante de la protection publique. Le maintien des services publics de police, de justice, de protection sociale et de développement des personnes se trouve contraint par la diminution des ressources publiques. La privatisation de la monnaie rend l'état de droit non rentable.
La dévalorisation monétaire de l'état de droit lui retire toute légitimité. Il devient économiquement absurde de payer des impôts et de financer le bien commun de l'intérêt général. La disparition de l'intérêt général abolit l'intérêt particulier au bien commun. Le citoyen disparaît dans l'individualité ; l'individu impersonnel est totalement déterminé par des hiérarchies de prix en monnaie numérique.
La cause des hiérarchies de prix en monnaie numérique est inintelligible : elle ne renvoie à aucun sujet responsable, à aucun choix de valeur dans l'infinité des objets représentés. Il n'existe plus qu'une liberté de la matière métaphysique sans finalité. La matière physique n'est plus régulée que par le nombre. La matière n'a plus de propriété : la propriété juridique disparaît. L'homme retourne à l'état matériel de la nature sans forme ni fin. Il n'a plus aucune spécificité dans l'état matérialiste du monde.
La monnaie totalement numérique fait advenir le monde pythagoricien totalement numérique. Un monde sans sujet, sans personne, sans valeur, sans état de droit, sans propriété et donc sans finance. L'abolition formelle de la volonté d'un acheteur et d'un vendeur dans un paiement totalement numérique engage la destruction de l'homme. Toute finalité est effacée ; non visible par la société. La responsabilité personnelle dans une relation d'égalité de droit avec les autres citoyens ne peut plus exister.
Le marché est le lieu d'existence de la démocratie dans la mesure où il rend visible en même temps la matérialité, la formalité et la finalité des échanges. La monnaie totalement numérisée dissocie absolument la matérialité de la formalité. La matérialité physique ne peut plus être vue en même temps que la matérialité métaphysique de la monnaie. Il devient absolument impossible d'identifier le moindre droit donc la moindre finalité dans un prix. La responsabilité de la fin des choses échangées n'existe plus.
L'invisibilité de l’État de droit induit sa destruction matérielle donc la destruction de la vie sociale. Ce processus est engagé en Grèce par la logique financière débarrassée de toute considération de finalité humaine. A l'origine, la finance est une activité métaphysique de quantification des limites du monde physique dans l'espace et le temps. La quantification monétaire vise à servir la réalisation des fins humaines par leur hiérarchisation selon leur degré de possibilité dans la matérialité physique et leur degré de valeur dans la métaphysique de la finalité humaine.
Avec la numérisation totale de la monnaie, toute finalité disparaît dans l'abstraction formelle de la réalité physique. La dette publique grecque non remboursable à hauteur de 30 à 50% de son prix nominal doit néanmoins être remboursée à 100%. Pour extraire de la réalité grecque le prix financier d'une valeur qui n'existe pas, l'empire européen mandataire de l'autocratie financière mondiale déstructure la démocratie grecque.
Le prix de l’État de droit grec est arbitrairement réduit afin d'accroître le prix virtuel d'une valeur privatisable saisissable par les créanciers numériques de la Grèce. La négation financière de l’État de droit en Grèce entraîne sa décrédibilisation financière mais surtout politique. L'activité économique des Grecs bascule dans l'invisibilité numérique. Les recettes fiscales grecques vont disparaître à proportion de la diminution des services publics.
La monnaie numérique accorde aux individus la totale maîtrise de la valeur sous-jacente au crédit. Le crédit est dissocié de toute citoyenneté dans un système de droit quelconque. La valeur légale de la monnaie officielle provient du crédit nominal enregistré dans les comptes financiers régulés. La numérisation totale de la monnaie détruit toute régulation du crédit par la réalité visible. Le crédit n'a plus de valeur collective ; la loi commune n'a plus de valeur et plus de prix.
La faillite financière de la démocratie grecque est donc la faillite politique de toute démocratie. Les États de droit ne sont plus financés par des sociétés de citoyens mais par la monnaie numérique d'individus sans bien commun. Toute autorité politique est systémiquement illégitime dès lors que l'intérêt général n'est plus matérialisable.
La destruction par les institutions européennes de l'obligation de financement de l'intérêt général en Grèce détruit la garantie publique de l'intérêt particulier dans l'Europe entière. Il n'existe plus en Europe d'intérêt rationnel particulier à financer une légalité publique. La matérialité métaphysique de la monnaie n'est plus déterminée par la réalité physique du bien commun. La démocratie européenne se suicide en Grèce. Elle va entraîné toute notion humaine de légalité dans le néant de la finance numérique. Les États-Unis et la Chine sont au comble de l'inquiétude.
La démocratie européenne qui existe par la régulation publique du marché se suicide par la virtualisation numérique des règles de l'échange. La civilisation européenne sait que le sens de la règle vient du sujet et non de l'objet. Mais ne croyant pas pouvoir échapper aux logiques de domination inter-subjectives, elle pense résoudre ses problèmes en abolissant le sujet comme dans l'empire chinois. La loi n'est plus délibérée, n'est plus applicable et n'est donc plus financée.
Si les européens reviennent à la réalité grecque des conditions de fondation de leur civilisation, il n'est pas impossible de redécouvrir le marché comme origine matérielle de la démocratie. Si la démocratie est formellement l'égale valeur des finalités individuelles dans la société humaine, alors elle se réalise par une agora ou tout citoyen est physiquement admis à l'égal des autres à échanger la matière nommée de ses idées libres.
La numérisation de la relation humaine peut servir l'objectivité comme la subjectivité. La numérisation supprime les limites formelles de la subjectivité et matérialise ses limites finales par la possibilité de tout nommer n'importe où, n'importe comment. Si le sujet est numériquement nommé par sa reconnaissance physique réelle, alors il est rendu présent à n'importe quelle proposition formulée sur le marché numérique universel de l'internet.
La présence numérique de la personne physique sur le marché mondial des idées et des images rend objectifs les droits du sujet humain. Le nom d'un citoyen s'interpose dans tout échange entre la personne physique et l'objet numérisé. Le physique de la personne ne peut plus être l'objet d'un autre. Le consentement est explicité par le traçage informatique d'une conversation préalable. La numérisation de la relation humaine instaure un espace physique entre tous sujets. L'espace physique numérisé médiatise la négociation du bien commun. Le bien commun des personnes les introduit verbalement dans la rencontre physique.
L'espace physique du marché impose la publicité des relations interpersonnelles. La société présente sur le marché physique est témoin du bien commun des échanges bilatéraux entre personnes physiques. En interconnectant le marché physique avec le marché numérique par le nom des personnes physiques, tout échange bilatéral est introduit par la métaphysique. L'informatique porte la loi négociée et négociable du bien commun.
La protection numérique des droits de la personne physique impose la numérisation publique centralisée de l'état civil. Toute personne physique reçoit dans une carte à puce la numérisation de son identité qui la nomme sur l'internet. L'authentification de la personne négociant sur le marché numérique s'opère par la lecture de la carte et la signature numérique cryptée du titulaire de la carte. La liberté est responsable et reconnue par le nombre.
Au numéro d'identité d'une personne physique est associée toute l'information numérisée utile à la protection publique des droits de la personne. La quantification matérialise les droits et l'engagement des droits dans des transactions de finalité et de formalité transformable dans la réalité physique. Toute transaction est engagée par voie numérique avant d'être physiquement matérialisée par des soins, par des biens et par des services réels. Le crédit et le débit du prix n'est plus détachable de son objet ni de tous les sujets personnels qui doivent régler ou livrer la réalité de la valeur.
Le prix de quoique ce soit ne peut plus exister sans la volonté engagée et négociée. Toutes les parties doivent exprimer leur volonté de l'objet physique à produire. La volonté est justifiée par la métaphysique publique des droits de la personne. Par le marché réel numérisé, la finance redevient la réalisation de la démocratie. La démocratie n'est plus la fermeture abstraite des finalités dans la matérialité monétaire ni la virtualisation des réalités matérielles dans une mécanique de prix.
Aucune option de prix de nominal numérisé ne peut exister sans l'authentification de l'engagement entre un acheteur et un vendeur. L'authenticité de l'engagement relie des personnes physiques par un objet reconnu réalisable. La réalité physique quantifiée par le prix exprime la valeur positive pour l'ensemble des parties. Aucun prix nominal ne peut être engagé sans livraison réelle future d'une valeur effective. L'achat nominal réalisable dans le marché physique authentifie la prime d'option du prix.
L'investisseur du prix nominal garantit la valeur. Le prix final de l'objet livré à l'acheteur ne peut pas être inférieur au prix qu'il règle selon le contrat d'origine. La numérisation de la présence personnelle sur le marché change radicalement les conditions de transformation du prix en réalité. Le prix ne peut plus être négocié hors du droit. Tous les sujets de réalisation effective d'un même objet sont convoqués.
Dans le marché nominatif, le prix n'est pas négociable sans l'anticipation de la production de l'objet à livrer. L'anticipation numérisée contient l'identification et la quantification de la matière physique ; l'identité et la quantité du travail qui la transforme ; du crédit qui justifie le prix de vente ; et de la prime qui garantit la valeur réelle. La plus-value est réputée potentielle jusqu'à réalisation effective de la valeur au prix anticipé.
Le vendeur de travail contre salaire n'est plus candidat à la reconnaissance de la valeur d'échange de sa personne mais à la réalisation d'un projet professionnel collectif. Le contrat de travail est préparé par la représentation anticipée et garantie de l'objet à produire. L'acheteur de travail achète des compétences professionnelles à un travailleur représenté. L'équilibre de marché se fait sur des noms, des compétences et des emplois et non sur la subordination des personnes physiques.
Le vendeur de travail vend ses compétences pour leur valeur réelle soit sous forme de quantité monétaire garantie soit sous forme de garantie de la qualité ; contre un salaire ou contre le paiement d'une prime de compétence professionnelle. Le travail est temps d'intelligence humaine nécessaire à la réalisation de la valeur finale à livrer. Le travail est rémunéré sur la valeur finale et non sur le temps.
La numérisation du marché égalise les conditions de négociation entre tout les contributeurs nommés au procès de transformation de la valeur. L’État de droit protège les personnes ; l’État est une entreprise de providence sociale. Il assure l'intégrité physique, mentale et spirituelle des personnes. L'investisseur achète les primes de garantie de la valeur des objets. L'épargnant achète le crédit du prix à terme des objets. L'entrepreneur vend des procès de transformation de la valeur. Le travailleur vend la transformation de la matière physique et métaphysique.
La numérisation du marché produit la monnaie en fonction de l'option du prix nominal de la démocratie. L'option d'une nation constituée délimite l'application d'un même système juridique à un ensemble d'objets communs. Le système des droits transforme la réalité des citoyens en valeur. La monnaie est l'unité de compte des crédits qu'engendre l'application d'un certain droit. Les crédits sont les prix à terme évalués par le même système de droits.
La masse monétaire est émise selon la variation des primes qui garantissent le remboursement réel des crédits. Des crédits comptabilisés publiquement et en transparence du prix des objets sous-jacents sur le marché numérique. La monnaie numérique se proportionne en temps réel aux investissements à consentir pour réaliser la valeur à livrer au présent et la contrevaleur des crédits garantis à l'échéance.
Deux système juridiques différents induisent logiquement deux monnaies différentes sur le marché numérisé. Les décisions politiques publiques ne produisent pas les mêmes résultats réels. Les budgets publics et la réalisation de valeur des services publics n'ont pas le même prix d'origine ni le même rendement final. Des droits formulés différemment induisent des fiscalités différentes pour un résultat économique final différent.
Si les monnaies ne sont pas différentes, une compensation cachée s'opère du budget fiscalement le plus rentable au moins rentable : le prix du service public du droit ne peut pas être évalué selon la réalité effective. Le prix de la solidarité internationale ne peut pas être évalué sans différenciation des monnaies. La prime de change du prix d'une monnaie dans une autre est le seul moyen véritable d'évaluer la justesse effective d'un état de droit par rapport à un autre.
La monnaie numérique nominalisée inscrit le marché dans le droit des personnes physiques. Les budgets publics financent par la fiscalité et la dépense l'égalité générale des droits, l'intégrité juridique de la négociation des prix et l'équilibre humain de tous les facteurs de la valeur. L'intégrité du travail à produire la valeur des objets de consommation librement demandés impose l'achat public d'une prime de légalité marchande.
Seule la ressource fiscale nationale peut financer la prime de contrôle du marché par l'intérêt général soustrait à tout intérêt particulier. La neutralité du marché dans l'économie juridique des prix impose la séparation des données informatisées des prix et des algorithmes de rapprochement des offres et demandes. La réalité est distincte du prix qui est distinct du crédit qui est distinct de la plus-value possible du prix de droit.
La compensation des prix structurés par les options se décompose : premièrement en vérification de l'équivalence des droits entre acheteur et vendeur ; deuxièmement en compensation des dates de règlement par les dates de livraison ; enfin troisièmement, en appel de marge auprès des acheteurs primaires. Les pertes potentielles des vendeurs du réel sur leur prix nominaux garantis sont comblées en temps réel afin de vérifier la création effective de valeur.
La numérisation du prix synchronise la valeur avec le temps. La production d'information dans le temps est intégralement traçable par l'informatique selon les objets auxquels elle se rapporte et selon le nom de l'auteur identifié par son intérêt primaire ou nominal au prix. L'information positive de la valeur par le temps réduit la prime des positions vendeuses. L'information appréciée négativement par le marché ampute la prime des positions acheteuses du réel et vendeuses du crédit.
La monnaie numérique garantie par le droit nominal change de valeur dans le temps selon l'efficacité des systèmes juridiques. La décomposition d'un prix en objets produits sous différentes monnaies implique une variabilité de la valeur finale selon l'anticipation du prix relatif des monnaies à l'échéance négociée d'une livraison. La variabilité probable d'un prix dans une monnaie en convertibilité d'une autre monnaie est une prime de change.
Pour que le prix en monnaie étrangère d'un objet international soit garanti à l'origine pour les parties de toute nationalité, il n'est pas d'autre solution que de négocier les primes de change dans une unité de compte qui ait une valeur indépendante de la variabilité relative des systèmes juridiques. L'étalon monétaire d'une transaction internationale est le prix nominal sous-jacent à la valeur garantie par toute justice nationale. Une prime de change doit avoir un prix convertible en toute monnaie à tout instant.
La stabilité d'un prix international doit être garantie par n'importe quel droit national demandé par le vendeur réglé en monnaie. Le prix de cette stabilité en n'importe quelle monnaie définit un étalon monétaire international. Cette exigence est déjà réalisée par l'unification internationale des réseaux informatiques de financement. Mais la compensation des primes est éclatée en plusieurs monnaies nationales dont la convertibilité en droit n'est pas évaluée par rapport à des objets internationalement garantis.
La seule condition non encore remplie à l'instauration de l'étalon monétaire international est la responsabilité internationale nominative des émetteurs de dette publique, bancaire ou privée. Si les États, les banques et les entreprises multinationales n'adoptent pas l'étalon multinational de responsabilité financière, ils sont voués à disparaître en tant qu'acteurs publics capables de solliciter la confiance des épargnants et d'emprunter la liquidité internationale. La civilisation humaine mondialisée est aujourd'hui devant un choix extraordinairement clair et simple : poursuivre la course au chaos ou instaurer la responsabilité nominale universelle.