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4 septembre 2014 4 04 /09 /septembre /2014 16:05

Le krach des subprimes en 2008 a révélé au grand jour la guerre mondiale numérique. Cette guerre internationale de l'argent a pris le relais de la guerre froide militaire et idéologique qui s'est conclue par l'effondrement de l'empire soviétique en 1991. L'argent est la matérialisation visible en espèces et en comptes bancaires de la monnaie. La monnaie est un phénomène numérique de réduction des échanges économiques par les prix des objets de bien produits et consommés par les humains. Eu égard à l’extrême diversité des biens et services dont les humains ont besoin pour vivre, le seul moyen logique de rendre les échanges liquides est de réduire la diversité par le nombre, en l’occurrence par le prix en monnaie.

Le prix en argent est une loi pratique de répartition des richesses à l'intérieur des sociétés. La fixation des prix par les lois politiques et les rapports de force entre acheteurs et vendeurs détermine l'existence des monnaies dans les nombres inscrits dans les comptabilités bancaires. Jusque dans les années quatre-vingts où justement l'empire soviétique s'est effondré, la monnaie était émise et contrôlée par les États. Les banques ne pouvaient pas faire crédit ni comptabiliser les dépôts correspondant sans rendre compte de toutes leurs opérations au pouvoir politique légal.

Les États souverains étaient assureurs en dernier ressort du système des monnaies et, par les banques centrales qu'ils contrôlaient, prêteurs en dernier ressort. La dérégulation bancaire et financière des années quatre-vingts a rendu toutes les banques centrales juridiquement indépendantes ; la dérégulation a imposé une auto-assurance des banques par elles-mêmes. En théorie, la libéralisation des marchés financiers reposait sur des règles précises et rigoureuses de capitalisation des banques qui devaient permettre de faire face à n'importe quelle crise sans avoir à emprunter de la liquidité dans les budgets publics des États.

En pratique, les krachs se sont multipliés depuis 1988. Les banques et les marchés financiers n'ont jamais maîtrisé le risque par eux-mêmes sans recourir au crédit et à l'arbitrage des États. Le système financier mondial ne reste à flot depuis le krach des subprimes que grâce au crédit illimité des banques centrales adossé à la croissance illimitée des dettes publiques et à l'accumulation de dépôts bancaires dans les paradis fiscaux. La finance s'est totalement déconnectée de l'économie réelle. L'investissement réel n'est plus financé ; la croissance mondiale tend vers zéro. Les prix financiers se maintiennent pendant que la déflation progresse et que la satisfaction réelle des besoins humains régresse.

Attrition du bien commun réel par la finance numérique spéculative

Le libéralisme financier se révèle en pure posture idéologique dont la finalité pratique est de justifier un ordre économique où une classe minoritaire de riches n'a pas d'obligation de solidarité réellement économique avec le reste de l'humanité. La finalité de l'économie n'est plus de satisfaire les besoins humains mais de distinguer une élite de sachants appelée à faire avancer le monde selon ses finalités propres en monnaie purement privée déconnectée de la délibération du bien commun. La guerre numérique a ramené le monde à son équilibre primitif où la paix sociale ne se maintient que par l'asservissement des masses à quelques intelligences spéculatives supérieures.

La guerre froide numérique repose sur l'informatisation de la monnaie. La numérisation informationnelle de l'argent a permis de soustraire les circuits financiers à la surveillance politique transparente et publique du droit. Toutes les règles politiques de la liquidité et du crédit ont été transcrites en langage informatique illisible par le débat politique, par le juge judiciaire et par le citoyen. Grâce à l'informatique, les banquiers et directeurs financiers de l'économie réelle peuvent prétendre à la légalité sans parler les langues vernaculaires par lesquelles les règles de droit sont compréhensibles au commun des mortels.

Le langage informatique a une efficacité spéculative extraordinaire : il est absolument universel alors que les langues vernaculaires sont par nature nationales, locales et spécialisées. La monnaie numérique ne connaît aucune frontière sauf celles que les banquiers créent pour générer des profits d'arbitrage. La politique et l'économie réelle des humains non initiés ne peut strictement rien saisir de la finance numérique si les intérêts financiers sont rendus numériquement illisibles à l'intelligence sensible. La libre circulation du capital hors de toute fiscalisation par les États de droit nationaux a été la condition juridique et politique de l'émancipation absolue des intérêts financiers par rapport aux intérêts réels.

La guerre numérique systémique

La crise des subprimes est définitivement sans solution en économie réelle parce que les modèles informatiques qui déterminent le crédit et les investissements bancaires sont juridiquement et légalement déconnectés de la réalité sensible échangée entre les humains. Le système mondial de la monnaie imposé par la révolution libérale superpose les zones monétaires les unes sur les autres de façon à dissoudre toute responsabilité politique, juridique et économique de l'équilibre général des prix. Concrètement, les banques choisissent les règles qu'elles appliquent par la monnaie dont elles libellent leurs contrats.

Elles ont par ailleurs une totale liberté de conversion monétaire des opérations au taux de change qui leur convient. Les États, les banques centrales et les soi-disant autorités de régulation et de supervision sont réglementairement aveugles sur les masses monétaires, sur les prix réels des actifs financiers et sur les parités réelles entre monnaies. Le système financier mondial est fondé sur la concurrence mais les objets et les règles de la concurrence sont propriétés privées exclusives d'acteurs supra-nationaux qu'aucune loi humaine politique ne peut atteindre. Paul Jorion qualifie ce « capitalisme à l'agonie » de « défaut de système » que Gaël Giraud dénomme « l'illusion financière ».

Le krach des subprimes est l'équivalent de la Bataille de la Marne en 1914. L'offensive a échoué et les belligérants se sont enterrés. La guerre devient économique et doit se financer par la dette publique non remboursable en bénéfices de guerre. Le krach de 1929 est en train de se reproduire actuellement où l'accumulation de dettes de guerre et de paix mal engagée stérilise tout potentiel de croissance. L'Union Européenne réplique la bêtise politique des années trente en essayant le désendettement public sans restructurer le système du crédit et de la monnaie. Les États-Unis qui ne savent toujours pas séparer la politique de la finance sont passés de la gesticulation politique rooseveltienne à la fuite en avant militaro-financière.

Politique financière mondialisée du chaos

Comme dans le premier vingtième siècle, le monde se dirige vers la troisième guerre mondiale pour échapper de la dégénérescence systémique du capital libéral ; un capital non régulable par les États de droit. La destruction des sociétés politiques va faire le lit d'un nouveau nazisme ; une nouvelle fragmentation du monde selon la propriété financière du capital en lieu et place de la compétition entre les races et les nations. Comme en 1933, les institutions démocratiques des républiques sont financièrement incapables de résister à la montée des intérêts particuliers catégoriels idéologiques et économiques.

Les nazis ne sont plus maître du jeu en tant que parti politique nationaliste mais en tant qu'institutions financières non gouvernementales dictant leur politique aux États réduits à la fonction d'agence financière. La finalité de ce nouvel ordre politique n'est pas d'assurer la suprématie de certains peuples ou pays mais d'asservir définitivement les gens qui travaillent à l'oligarchie financière globale contrôlant le capital par la toile financière numérique. La différence majeure entre 1933 et aujourd'hui est un rapport de force établi sur des bases économiques transnationales et non sur des rapports politiques internationaux.

Contrairement à l'entre-deux-guerres, les capitalistes totalitaires bellicistes n'ont pas à rétablir leur base économique avant de partir à l'offensive. Le contrôle de la monnaie leur donne la disposition a priori d'un financement illimité des buts de guerre. Parce que les nazis de 1933 étaient allemands, ils avaient dû commencer par redonner à l'Allemagne la maîtrise de sa monnaie. A l'instigation du banquier central Hjalmar Schacht, les Allemands avaient refermé leurs frontières commerciales et financières afin d'isoler leur finance du magma spéculatif international. Le pouvoir d'achat du Reichsmark fut rétabli sur le potentiel économique réel de l'hinterland germanique.

En rétablissant la coïncidence entre la souveraineté politique, la souveraineté économique et la souveraineté monétaire, l'Allemagne nazie s'était donnée la possibilité de financer n'importe quelle politique par une économie réelle identifiable et mesurable. Dès l'annexion de l'Autriche, l'économie allemande tournait à plein régime pour préparer la guerre à venir alors que les démocraties tentaient de racheter la paix en discutant avec Hitler. La coïncidence entre la souveraineté économique et la souveraineté monétaire est aujourd'hui réalisée à l'échelle du monde au profit du pouvoir financier. Le pouvoir politique nécessairement national et international discute de la paix mondiale pendant que le totalitarisme libéral lui a retiré toute souveraineté économique afin de financer la guerre du capital contre le travail.

La collaboration forcée avec le totalitarisme

Comme Hitler face aux industriels, aux travailleurs et aux pays satellites de l'Allemagne, la finance internationale dicte les prix par la monnaie. Mais le totalitarisme financier n'ayant par construction numérique pas de frontières, n'a pas à surveiller des frontières physiques et juridiques pour empêcher la fuite ou l'afflux des capitaux qui déforment les équilibres de prix internes par des actions spéculatives externes. L'apparente opposition entre autoritarisme nazi et libéralisme financier cache une même mécanique de concentration du capital au profit de la conquête militaire pour le premier et de l'asservissement du travail au capital pour le second.

La façon dont la France de Vichy a été mise en coupe réglée par les nazis illustre la force économique et politique de la souveraineté monétaire ; souveraineté monétaire fragmentée dans l'Europe nazie et souveraineté monétaire globale unique sous le totalitarisme libéral actuel. En 1940, l'Allemagne maintient nominalement la souveraineté française mais occupe et divise le territoire français entre le nord et la zone sud nominalement libre. Les Allemands dirigent intégralement le commerce extérieur et les finances françaises ; ils utilisent la ligne de démarcation entre le nord et le sud pour contrôler les échanges et la production intérieurs*.

Moyennant le contrôle physique de l'espace métropolitain français, les Allemands se contentent de fixer un impôt d'occupation payable en franc et une parité de change autoritaire en reichsmark. Les nazis forcent la dévaluation du franc par rapport à leur monnaie pour que les travailleurs français travaillent autant et au même prix que les travailleurs allemands. Le gouvernement de Vichy lève des impôts et émet de la monnaie pour reverser aux Allemands le prix de l'entretien de leurs troupes d'occupation et surtout de leurs importations d'armement et de denrées alimentaires.

L'extension du système Schacht à la France occupée induit un commerce franco-allemand parfaitement équilibré et une activité économique maximale des deux cotés de la frontière politique. Évidemment, la nourriture en France est très chère et les salaires sont bas. Mais le plein emploi en France soutient l'économie de guerre allemande. Et les Français haïssent de plus en plus leur gouvernement souverain qui les appauvrit au profit de l'Allemagne... La même mécanique financière s'applique aujourd'hui au profit des intérêts financiers extra-nationaux pour financer la guerre mondiale de spéculation capitaliste.

Le pouvoir politique acheté par le système de finance totalitaire

Le système économique libéral mondialiste a remplacé les nazis. La guerre n'est plus internationale mais civile. La guerre n'est plus que marginalement militaire mais surtout idéologique et numérique. Ce ne sont plus les territoires qui sont occupés mais les esprits et les intelligences. La puissance de l'argent est passée au premier plan devant la puissance des armes et des militaires. Mais la guerre financière se conduit comme la guerre militaire derrière des écrans interconnectés de la toile numérique.

Le gouvernement des États-Unis et les institutions européennes sont les autorités d'occupation. Elles reçoivent leurs instructions des marchés financiers anonymes, lesquels font circuler la liquidité monétaire émise désormais gratuitement par les banques centrales. Les marchés achètent par la volatilité des changes les politiques locales dégageant la plus forte rentabilité du capital financier. Les pouvoirs politiques sont nominalement souverains mais ils ne peuvent appliquer qu'une seule politique : réduction des droits du travail et de l'environnement pour faire baisser les prix de revient en pourcentage des prix nominaux fixés par les marchés ; privatisation des services publics afin de réserver aux intérêts privés la prime du bien commun ; fiscalisation des revenus du travail et défiscalisation des revenus du capital afin de subventionner la rente capitaliste.

En l'absence de marchés publics nationaux du capital et en l'absence d'ordre politique international autonome de l'économie, le libéralisme financier interdit toute responsabilité politique par une asymétrie d'information insurmontable entre les oligarques de la finance et les serviteurs publics du bien commun. Le marché mondial des changes tenu par une poignée de banquiers privés sanctionne par des mouvements de capitaux n'importe quelle décision politique insuffisamment favorable au capital par rapport au travail. Les banquiers systémiques plus gros que les États n'ont aucune difficulté à se faire attribuer le produit de l'impôt d'un État souverain en délocalisant leur liquidité dans les États plus dociles.

Comme le Maréchal Pétain, les présidents et gouvernements français sont des potiches face aux autorités d'occupation libérale européennes. La Commission et le Parlement européens n'ont eux pas le moindre poids à représenter l'intérêt général européen face aux lobbies financiers des industries mondialisées. Sans statut d’État fédéral et sans ressources fiscales propres, l'Eurogroupe n'est qu'une milice parmi d'autres sur le champ de bataille des marchés mondialisés. La BCE qui n'est pas adossée à un État souverain confédéral, ne pèse rien par rapport à la Réserve Fédérale, laquelle dicte ses lois financières au gouvernement fédéral étatsunien et les applique au monde entier par la souveraineté mondiale de fait du dollar.

L'idéologie libérale véhiculée par les administrateurs politiques des institutions politiques et financières, à l'intérieur et entre les États formels, structure un système économique déshumanisé. La souveraineté est purement formelle ; non interprétable en réalité. Personne n'assume en conscience et en responsabilité humainement délibérée l'équilibre des marchés financiers déterminant la répartition des richesses et la rémunération des acteurs efficients de la production les biens et services. Les rapports de force n'ont pas de sujet afin d'échapper à toute humanisation objective.

Retourner la monnaie contre la cupidité financière

Avec autant d'efficacité qu'Hitler en 1933 mais pour financer l'économie de la paix, les démocraties peuvent reconquérir en quelques semaines leur souveraineté dans la guerre mondiale numérique libérale. Il suffit de rétablir les frontières douanières et d'interdire aux banques centrales de prêter à des acteurs économiques non publiquement soumis à la loi et au financement de la loi par l'impôt. L'argument libéral d'impéritie de l’État de droit en matière économique est sans consistance si la concurrence est ordonnée entre les États nationaux par le rétablissement national des monnaies.

En posant l'inexistence pratique du bien commun, le libéralisme financier s'interdit de considérer le prix des biens particuliers en fonction des services réellement produits et vendus dans un cadre juridique et gouvernemental qui les définissent objectivement. Le totalitarisme libéral aplatit la réalité économique en n'y voyant que du capital monétaire indépendant du travail. Or seul le travail demande les biens et services qu'il produit contre le prix fixé en monnaie. Le krach des subprimes, a été la découverte brutale irréversible par la finance numérique de l'inanité des prix en l'absence de rémunération suffisante du travail et du capital juridique commun. Le capital efficient est aussi la mesure opérationnelle du bien commun qui assure la répartition équitable des revenus entre tous les acteurs économiques.

Répétons que la guerre numérique libérale corrompt ou aveugle la classe politique européenne. La zone euro est un môle de stabilité financière à la condition d'un rétablissement des responsabilités étatiques nationales par un État fédéral responsable de la régulation bancaire et monétaire sur des ressources fiscales propres. Si les frontières douanières sont rétablies aux limites de la zone euro sous la responsabilité d'un véritable État multinational, alors les États-Unis d'Europe se dote d'un vrai marché monétaire assis sur une véritable démocratie européenne confédérée. Les monnaies nationales exclusivement convertibles en euro fluctuent sur un marché confédéral pour équilibrer les échanges commerciaux et financiers publics et privés.

La conséquence immédiate d'un marché monétaire multinational en euro est de stopper immédiatement le démantèlement des droits du travail européen et l'écrasement des salaires au profit du capital financier. Les gouvernements nationaux redeviennent assureurs en dernier ressort de l'équilibre domestique des prix en fonction des spécificités nationales de l’État providence. Les assurances sociales et politiques du travail sont réintégrées dans le calcul économique par les parités de change nationales en euro. Les États nationaux dont le travail est insuffisamment rentable sont dévalués tandis que les pays où le capital est trop rémunéré sont réévalués par un marché public intelligible des changes.

En plus d'un rétablissement de l'équilibre réel entre l'offre et la demande de biens et services, la création d'un marché financier fermé en euro autorise une fiscalité confédérale. L'Eurogroupe transformé en gouvernement de l'euro responsable devant une commission parlementaire confédérale peut engager une politique de rachat des dettes publiques qui ont servi à recapitaliser les banques prêteuses en euro. Au lieu de laisser les banques et les grands pays de la zone euro puiser sans limite dans la caisse publique virtuelle de la zone euro, la recapitalisation des banques est réalisée sous le contrôle d'un pouvoir judiciaire européen responsable devant un exécutif et un législatif financiers confédéraux.

La responsabilité financière universelle est la seule monnaie de la démocratie

La guerre mondiale numérique est une généralisation à l'échelle du monde de la politique nazie de corruption du personnel politique par la monnaie. Le libéralisme fait comme si la pensée des personnes n'avait aucune part dans les décisions économiques. Il induit une vision mécaniste de l'économique en même temps qu'une indexation abstraite de la monnaie par l'idéologie anarcho-libertarienne. Est-il raisonnable de ne pas croire à la responsabilité humaine efficiente dans la production et la répartition des richesses ? Il saute aux yeux dans la dépression actuelle, que les revenus distribués sont durablement insuffisants pour déterminer et acquérir tout ce qui est produit. Les prix réglés en monnaie n'intègrent pas le travail réel de renouvellement de tout le capital nécessaire à la croissance économique.

La théorie monétaire keynésienne tirée de l'observation des réalités financières multinationales de l'Empire britannique et de l'entre-deux-guerres occidental multipolaire a parfaitement posé l'impossibilité de l'économie sans la solidarité des États de droit. L’État de droit international par la compensation des monnaies en bancor fut refusée par les États-Unis qui ne savent pas depuis leur origine penser l'autonomie de l'intérêt général sur les intérêts particuliers nationaux ou privés. L'euro n'a pas été créé comme un bancor européen parce que les Allemands ont voulu figer leur pré-éminence par une monnaie unique non régulable par le pouvoir politique. Enfin les élites politiques françaises ont voulu museler la démocratie avec l'idéalisme monétaire allemand importé par les Etats-Unis dans la RFA post-nazie.

Il est temps que les citoyens de l'Europe prennent la mesure du désastre. Il est temps que la concurrence libre et non faussée sans souveraineté monétaire internationale coopérative soit reconnue comme une arme de destruction massive contre la démocratie et le bien commun. Il est temps de chasser les collaborateurs du totalitarisme financier et de mettre en faillite les banques hors la loi. Il est temps de faire racheter par un État européen confédéral tous les dépôts bancaires en euro et les dettes publiques issues de l'irresponsabilité financière systémique. Il est temps de refonder la démocratie par la responsabilité monétaire des gouvernements nationaux.

* Histoire de Vichy, 1940-1944, Robert Aron avec Georgette Elgey, éd. Fayard

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